Rien ne va plus dans le tourisme
Rien ne va plus dans le tourisme. Une communication et une promotion en retrait par rapport aux principaux concurrents de la destination France - Trop grande multiplicité de concepteurs et d’acteurs de la chaîne de la promotion et de la communication, alliée à un manque de collaboration entre ces différents intervenants, implique inévitablement une certaine dilution des messages et de la politique promotionnelle, d’où une perte réelle d’efficacité. - Manque d’opportunité et absence de réactivité : « Sortons un peu de notre “exception“, de notre “suffisance“ et de nos “bonnes manières“. » Dans un monde changeant à tout instant où les modes se font et se défont en quelques mois, voire quelques semaines, la promotion et la communication se doivent de bousculer aujourd’hui la « bienséance ». « Soyons imaginatifs, soyons révolutionnaires… abandonnons notre complexe de supériorité. » - Retard ou insuffisance « générique » de la promotion et de la communication au niveau des nouvelles technologies et notamment de la présence sur le web. La nouvelle version du portail de l’offre touristique en France, rendezvousenfrance. com, lancée en juillet devrait, en grande partie, répondre à ces retards ou insuffisances. Mais l'organisation du tourisme complexe, qui nuit à toute efficacité - Multitude d’organismes, véritable « millefeuille touristique », ayant parfois des intérêts divergents, voire contradictoires, chacun travaillant « dans son coin », entraînant une complexité opérationnelle qui inévitablement nuit à toute efficacité. « Même si les régions, du fait de la décentralisation, ont énormément de pouvoirs, c’est à l’État cependant d’insuffler et de coordonner la politique touristique française. » - Meilleure coordination et répartition des rôles entre les différents acteurs du tourisme, pour une meilleure utilisation des fonds publics et une communication et promotion efficaces du produit, notamment à l’international (comme pour les parcs de loisirs par exemple) (source: challenge commercial).